Regards croisés au cœur de Lesparre

 

 

Le mercredi 16 et jeudi 17 avril, Tanguy, Angel, Margo et Mélina en stage à la Cocotte minute tiers-lieu ont réalisé l’interview de Marine de l’Atelier, Sibyl de la Chocolaterie et Virginie de MyMédoc dans la rue Jean Jacques Rousseau, pour croiser leurs regards sur l’activité et le dynamisme de la rue, la connaissance qu’ils ont les uns des autres et leur envie de partager avec un tiers-lieu.


En quelques mots, pourriez-vous nous faire une présentation de vous et de votre commerce ?

"Alors, on a ouvert notre chocolaterie à Lesparre en 2020, ça fait 5 ans qu'on l'a installée.

Moi, je suis Sibyl, comme la boutique ! Je suis titulaire d'un CAP.

Je me suis installée avec mon conjoint qui m'a suivie dans l'aventure et il a largement le même niveau que moi maintenant."


"Je m'appelle Marine et j'ai 24 ans. J'ai un diplôme en vente. J'ai fait une année en alternance avant de reprendre la boutique.

J'ai repris la boutique il y a deux ans, bientôt trois ans. C'est une boutique concept store, on retrouve de la déco, mais aussi des vêtements, de l'art de la table, des accessoires."

"Alors, moi, Virginie, je suis originaire du Médoc. J'ai une formation dans le vin. J'apprends aux gens à déguster les vins et je les conseille. J'ai une formation en œnologie. J'exerce dans une boutique que j'ai appelée MyMédoc et qui a été créée il y a à peu près six ans. Et comme j'adore mon territoire, j'ai voulu mettre en avant les produits locaux du Médoc : vin, épicerie fine, artisanat. Et on fait un petit peu d'œnotourisme aussi avec ma collaboratrice."


Avez-vous une idée d'activité proposée par la Cocotte Minute et quelle image avez-vous d'un tiers-lieu ?

"Alors, je sais que c'est un espace de coworking, c'est vrai que la Cocotte, là-bas, je sais qu'ils font... Il y a plusieurs personnes qui bossent, je ne sais pas exactement ce qu'ils font, j'avoue.

Quand j'étais au Poulailler, je savais qu'il y avait des ateliers, il y avait la librairie aussi, il y avait pas mal de choses. Je commence un peu à comprendre toutes les associations. Mais ça, c'est ma faute, c'est moi qui suis un peu distraite quand on me parle."


"J'ai beaucoup vu les ateliers aux Poulailler. Ils faisaient venir des petits intervenants, des gens qui venaient aussi exposer leurs produits. Je crois qu'ils faisaient aussi un peu de lecture. Et après, je n'en sais pas trop plus sur ce qui se passe là-bas.

C'est vrai qu'on n'en parle pas souvent. Pour moi, c'est plutôt un lieu où on peut se réunir et faire diverses activités."

"Déjà, c'est un tiers-lieu qui propose aussi des locaux pour mettre à disposition des petits artisans pour mettre leurs produits en valeur et en avant et des locaux pour que les gens puissent venir travailler.

 

Une bonne image à la base. Moi, je trouve que c'est bien de pouvoir trouver un endroit où les gens puissent se réunir, communiquer, pour développer une activité. Je trouve ça très, très bien."


Aimeriez-vous créer une activité avec la Cocotte Minute, afin de passer un moment de partage et de transmettre vos connaissances ?

"Je suis très sauvage et je ne suis pas du tout à l'aise en atelier de groupe, donc... Voilà, je préfère rester dans mon labo et travailler seule."


"Pourquoi pas. Ça peut être une bonne idée. Après, tout dépend de ce qui s'organise. Mais pourquoi pas."

"Oui, pourquoi pas sur les ateliers ou autres. Oui, pourquoi pas en discuter. Et ça peut être une bonne démarche."


Comment pensez-vous que votre commerce et le tiers-lieu apporteraient une nouvelle dynamique dans cette rue ?

"Plus il y a de commerces, plus il y a de choix, plus il y a d'activité, plus ça va attirer des personnes différentes. Et ça, on le ressent déjà depuis cinq ans, quand on s'est installé, parce qu'au départ, il y avait vraiment une très mauvaise connotation de la rue.  Là, ça c'est bien amélioré, et justement, beaucoup de gens qui connaissent la Cocotte, viennent chez nous et inversement... Ça crée une dynamique."


 "Déjà, le fait de proposer des services ou des produits, ça dynamise toujours un centre-ville. Plus on est nombreux, mieux c'est.

Ça donne une activité multiple, je trouve que c'est pas mal.

Plus on a de personnes, plus on propose de choses, plus les gens ont envie de venir.

Dans un endroit où il y a plein de choses proposées, ça fait un engouement, ça fait un flux. Et ce flux-là, on en a besoin dans le centre-ville. C'est très, très positif."

"C'est important qu'il y ait des choses ouvertes, déjà. C'est sûr. Les gens viennent parce qu'ils connaissent. Donc, ça amène un petit peu de monde, pour les idées cadeaux...

Le tiers-lieu, enfin, du moins, le Poulailler, il y avait des activités éphémères donc, c'est pareil, ça permet d'attirer un petit peu, de créer des événements, des mouvements. On participe tous les deux au bon fonctionnement, on va dire. Maintenant, il faudrait qu'il y ait un peu plus de boutiques."


Regards des interviewers


En quelques mots, pourriez vous nous faire une présentation de la Cocotte minute ?

"La Cocotte minute est une association qui propose entre autres un lieu de coworking pour travailler ensemble et partager ses opinions, qui fédère et par le biais de ses valeurs trouve un terrain d’entente pour que tout le monde puisse travailler en harmonie les uns avec les autres comme s’ils étaient chez eux."

 

 


Avez-vous une idée d'activité proposée par la Cocotte Minute et quelle image avez-vous d'un tiers-lieu ?

"Un tiers-lieu est un endroit où des gens se réunissent pour créer des activités collaboratives afin de partager un moment convivial. Les utilisateurs sont amenés à y faire du coworking, des vide-dressings et des brocantes afin de financer leurs projets, des ateliers de terre cuite, de récup ’créations, des ateliers floraux… (pour adultes ainsi qu’enfants).

Ce tiers-lieu organise des moments de partage et savoir-faire entre intervenants et apprenants. La Cocotte propose aussi une chorale qui essaie de bien chanter. 😉

La Cocotte permet d’avoir une image très positive des tiers-lieux, quand on sait qu’auparavant la plupart des personnes qui la fréquentent ignorait l’existence de ce type de travail, en collectif et en harmonie dans le respect des individus.

 

C’est un lieu qui accueille inconditionnellement, celui ou celle qui ose pousser la porte de l’endroit, que ce soit en sachant quoi faire ou pas, ce qui met en lumière cette notion de partage et d’inclusion."


Aimeriez-vous créer une activité avec les commerçants, afin de passer un moment de partage et de transmettre vos connaissances ?

"Le partage d’activité avec les commerçants pourrait prendre la forme de stands communs afin d’aider les jeunes qui veulent créer des commerces pour échanger des conseils du type gestion de stock/ financement etc …

 

La coopération appuierait la notion essentielle dans les relations entre commerçants, s’unir pour renforcer la découverte de l’autre et par conséquent en apprendre sur soi.

 

Une telle collaboration demande tout d’abord que le commerçant soit OK. Dans ce cas, ce serait l’occasion de découvrir de nouveaux produits et de nouvelles personnes et créer un moment de partage."

*Photo prise par Mélissa Bernard *


Comment pensez-vous que le tiers-lieu et les commerces apporteraient une nouvelle dynamique dans cette rue ?

"Le tiers-lieu essaie d’amener davantage de jeunes donc cela amène une nouvelle clientèle auprès des commerçants. Nous sommes d’accord avec la plupart des commerçants qu’on a interviewées qui disent que plus il y a de choix d’activités plus il y aura de la vitalité dans la rue. La dynamique de la rue nous semble, pour la plupart, ouverte à collaborer afin de réunir des connaissances professionnelles, ce qui représenterait un essor au niveau de la clientèle.

Nous pensons qu’il y a une bonne dynamique dans cette rue centrale et que tous les acteurs qui la partagent, devraient continuer à se soutenir entre eux aussi parce que les tiers-lieux apportent beaucoup de choses différentes."

*Photo prise par Marie-Laure Leglu *


Une semaine active et très enrichissante

"Cette semaine était bien, j’ai découvert un nouveau domaine de métier plus spécifiquement des techniques de Journalisme." Angel François

"Cette semaine m’a confortée dans l’idée de ce que je veux faire. Elle m’a ravitaillée avec des connaissances indispensables qui me serviront plus tard dans ce domaine." Margo Darquest

"Ce qui m’a plu cette semaine, c’est les différents points de vue des commerçants autour d’un même sujet, la rue Jean Jacques Rousseau et ses activités. En ce qui concerne le site internet, j’ai apprécié notamment la mise en page, choisir les images en fonction du texte." Tanguy Massicard

"Cette semaine était variée en opinions et en apprentissage dans certains domaines dont la prise de vue , le journalisme (interviewers), la découverte de métiers de commerçants (chocolatière, vendeuse en déco, en produit locaux, en vêtements de seconde main)." Mélina Desplanques

La présentation des interviewers en quelques mots !


 

"J’ai 20 ans et, dans le cadre de ma formation Amorce de parcours à l’Infrep, j’ai pu faire un atelier collectif à la Cocotte minute pour découvrir le monde qui est l’audiovisuel et notamment comment modifier un site internet ; j’ai aussi découvert de nouveaux commerçants, et une équipe très sympathique et pleine de conseils et de bonne humeur."

Angel


@Autoportrait par Margo Darquest
@Autoportrait par Margo Darquest

 

"Dans le cadre de ma formation ADP, Amorce de parcours, au sein de l’Infrep, j’ai souhaité avoir une approche plus conséquente dans le domaine de l’audiovisuel, ce qui m’a amenée à la Cocotte minute, en l’occurrence pour un stage et j’en ressors avec un bagage important."

Margo


 

"Dans le cadre d’un stage à la Cocotte minute par le biais d’une formation à l’INFREP, j’ai redécouvert le domaine de l’audiovisuel.

Cet atelier m'a permis de me sentir plus à l'aise lors de mes échanges avec les commerçants et d'apprendre à composer un site internet.

Cet atelier m’a aidé à développer et à améliorer mes compétences dans cette sphère."

Tanguy


 

 

"Photographe de ce projet; j'ai rejoint celui-ci car j'ai le projet de devenir photographe (de paysages), si j'ai accepté de participer à cette aventure proposée par le tiers-lieu Cocotte Minute de rencontrer les commerçants de la rue JJ Rousseau, c'est non seulement pour les notions de rencontre et de partage, mais aussi pour apprendre le métier de photographe sur le terrain…"

 Mélina